Voici ce que doit faire la communauté pour promouvoir une éducation de qualité sur la préservation de la biodiversité en Afrique ?

Pour comprendre le vivant, la nature et la diversité dans la nature…il faut vivre dans la nature et pratiquer la nature, c’est-à-dire voir la nature de ses propres yeux et participer à sa construction a estimé Madame Jamila Cornali une activiste environnementaliste résidant en France dans un article sur l’environnement publié vendredi 05 Avril de l’année en cours. En revanche cette activiste estime qu’il faut aussi comprendre, connaître quel est l’état et l’étendue de la nature dans le monde, c’est-à-dire qu’il faut aussi avoir une vision globale de la thématique. Un exemple d’une vision globalisante de l’état de la nature dans notre monde, celle d’une description effectuée du continent africain par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, en Décembre 2022,

« Le continent possède également environ un sixième des forêts restantes du monde, y compris celles qui composent le bassin du Congo, une forêt tropicale de 240 millions d’hectares située à cheval sur huit pays africains et qui assure la subsistance de 80 millions de personnes dans la région »a-t-elle rappelé. 

Comment agir pour préserver ce très bel environnement ? 

Pour Jamila Cornali : « l’éducation systématique lors du cursus scolaire sur les questions de l’environnement, permettrait de construire des adultes plus actifs positivement dans leur rapport avec la nature et leur environnement en général. C’est une forme de travail sur notre empathie, notamment sur celle qui est tournée vers notre nature au sens large, c’est-à- dire, la nature dans le sens de l’environnement et la nature dans le sens de l’origine de l’homme. » 

Selon elle, on peut aussi envisager non seulement l’éducation sur les pratiques en faveur de l’environnement, mais aussi les pratiques telles que l’observation et l’écoute pour être éduqué grâce à la nature elle-même. Une éducation donc qui ne serait pas à sens unique.  

Jamila Cornali  affirme : « l’éducation à l’environnement ne s’arrête pas à l’âge adulte, l’on continue continuellement d’apprendre comme des pousses et des arbres qui grandissent. Mais plus l’apprentissage s’effectue tôt et de façon ludique, pour éviter toutes pensées erronées d’un esprit pas encore suffisamment mature pour intégrer certaines complexités, plus nous formerons des adultes responsables capables d’entrer en auto apprentissage et d’être actifs en tant que formateurs, transmetteurs. » 

Cette environnementaliste suppose qu’il est difficile d’améliorer certaines zones environnementales qui soient prises aux mains de rebelles.

« De nombreuses initiatives naissent en Afrique pour lutter contre le réchauffement climatique, contre la pollution et préserver la biodiversité et un minimum de conditions de vie, voir même de tenter d’améliorer certaines conditions difficiles accrues parfois par des guerres entre forces armées, groupes rebelles et ingérences étrangères. Car il est difficile d’améliorer certaines zones environnementales qui soient prises aux mains de rebelles. Donc pour donner les moyens nécessaires à une bonne éducation sur l’environnement en Afrique, il serait bien aussi que les acteurs politiques continuent de se pencher sur un processus de stabilisation des régions instables politiquement et que ces acteurs politiques accroissent le processus de facilitation de transmission des dons par les Organisations Non Gouvernementales et les associations. »

D’ailleurs, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, en Décembre 2022, met en évidence l’importance de l’accès aux écosystèmes naturels du continent africain par la majorité de la population africaine. « Plus de 62 % des habitants des zones rurales africaines dépendent des divers écosystèmes naturels du continent pour leur alimentation, leur eau, leur énergie, leur santé et la sécurité de leurs moyens de subsistance ». 

Parmi les moyens nécessaires à donner à l’éducation pour la préservation de la biodiversité en Afrique, selon Madame Cornali, il peut également être donné des moyens pratiques, naturels,biodégradables, des matières organiques, matériaux non polluants, des graines, du bois, des bouteilles plastiques recyclables, des cartons récupérés, des technologies durables innovantes, des batteries électriques pour créer de l’énergie solaire ect. 

Dans cet article J. Cornali propose quelques pistes de résolution pouvant permettre à la population rurale de vivre mieux grâce aux outils nécessaires pour leurs travaux et à l’amélioration de leurs conditions de vie, plus saines.

« Par la suite, le plus utile et le plus concret est de se servir de ces matières et matériaux de la façon la plus écologique qui soit, en apprenant la façon dont il est possible de les transformer, après utilisation, pour les récupérer, pour de nouvelles pratiques de préservation de l’environnement en réduisant ainsi la demande de nouvelles matières pour s’approcher d’une forme d’autosuffisance et d’une forme d’évitement du gaspillage des déchets, des matières ect. Cette forme d’indépendance permet notamment à la population rurale de vivre mieux grâce aux outils nécessaires pour leurs travaux et à l’amélioration de leurs conditions de vie, plus saines. »  

En conclusion de son article ,Madame Jamali cornali estime que : «  cette forme d’indépendance technique permet aussi, paradoxalement, aux populations rurales de se rapprocher des citadins dans une lutte contre le réchauffement climatique, main dans la main, l’évolution des conditions de vie, des technologies et des matières les faisant évoluer progressivement à compétence égal. »

PUB BY Georges Kizito | ON 06 avril 2024 | ENVIRONNEMENT

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INCONUTO

2024-04-07

Je voudrais savoir si A quoi sert l'interrogation dans l'attaque.

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